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Travailleur - Page 2

  • Relations interculturelles : ne pas oublier la communauté russophone

    Les Russes constituent entre 25 et 30% de la population estonienne. Il y a donc de fortes chances pour que  vous entriez en relation avec une personne russophone. Que ce soit une entreprise, votre supérieur hiérarchique ou votre collaborateur.

    La culture russe est assez différente de la culture estonienne. Voici comment Hofstede détermine le comportement d'une personne d'origine russe :

    • Distance hiérarchique (95) : La culture russe, comme la culture française, privilégie la centralisation et l'encadrement
    • Contrôle de l'incertitude (75) : C'est un score relativement élevé qui signifie que la culture russe favorise la mise en place d'outils de prédiction de l'avenir pour anticiper et atténuer l'anxiété due à l'absence de contrôle sur ce qui risque de se passer
    • Individualisme/collectivisme (47) : La culture russe penche plutôt vers le collectivisme. Ceci induit une forte dépendance à l'entreprise, un besoin de penser à l'entreprise avant de penser à soi
    • Masculinité/féminité (40) : La balance penche vers la féminité. Mais la féminité au sens importance de la cohésion sociale, de l'entraide au sein de l'entreprise

    Ces 4 distances permettent de déterminer via une équation, la distance culturelle. C'est-à-dire le niveau de facilité d'intégration ou de collaboration de deux personnes d'origines différentes. Dans notre cas, entre la Russie et la France, la distance culturelle est inférieure à 40. Il est donc très facile pour un français de s'intégrer dans un environnement russophone. Attention, cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire d'effort pour s'adapter !

  • Moteur de recherche estonien

    logo_www.jpgL'Estonie est un pays à la pointe de la technologie et très en avance sur tout ce qui concerne les applications liées à Internet.

    Il existe bien entendu http://www.google.ee/ mais également un autre moteur de recherche performant que j'utilise souvent lorsque je cherche quelque chose de très spécifique relatif à l'Estonie : actualité, texte de loi, emploi...

    http://www.ee

    Il y a bien sûr un moteur de recherche mais aussi la possibilité de créer une adresse email et d'avoir accès à une multitude de services. Il est impératif de connaître un minimum l'estonien car cette source d'information est 100% estonienne. Il y a possibilité de sélectionner la langue anglais mais la traduction est assez approximative.

  • Où faire ses courses en Estonie ?

    images.jpgAvant mon départ pour l'Estonie, je me posais plein de questions. L'une d'entre elles concernait tout simplement l'alimentation, les produits de première nécessité. Qu'allais-je trouver comme produits ?
    Je n'ai pas été déçu : on y trouve exactement ce qu'on trouve en France plus plein de produits régionaux.
    Je vois déjà votre regard briller. Vous pourrez acheter du camembert français en Estonie. Même de la baguette ! Mais attention, il faut y mettre le prix. Durant mon séjour, j'ai opté pour une consommation locale et j'ai boycotté les produits étrangers afin de découvrir un maximum de choses.

    Mais où faire ses courses ?
    Il y a plein d'endroits où vous pourrez vous ravitailler et les horaires d'ouvertures sont beaucoup plus larges qu'en France. Cela va de la petite épicerie au grand hypermarché.

    Je ne peux pas répertorié toutes les petites épiceries mais voici quelques non de distributeurs présents sur le territoire estonien :

    • Rimi : Résultat d'une fusion entre 2 distributeurs finlandais et suédois. Va du supermarché à l'hypermarché. C'est à Rimi que j'allais faire mes courses hebdomadaires. On y trouve de tout !
    • Selver : A Tallinn, le plus gros Selver est situé dans le quartier de Lasnamäe (vers l'aéroport)
    • Stockmann : Présent entre autres dans le centre de Tallinn, cette chaîne se rapproche beaucoup de nos Galeries Gourmandes. Les prix sont assez élevés par rapport à Rimi et il se situe au sous-sol de Viru Keskus
  • Individualisme & Collectivisme

    Quelques semaines se sont écoulées après ma dernière note sur les distances hiérarchiques d'HOEFSTEDE qui permettent de cerner l'état d'esprit qui règne dans une entreprise estonienne ainsi que le comportement des collaborateurs et de la hiérarchie. Je vous invite aujourd'hui à découvrir l'axe "Individualisme-Collectivisme".
     
     
    medium_ks88228.jpg 

    Score de l'Estonie : 60
    Score de la France : 71

    Cet axe mesure la relation entre l’homme et la société dans laquelle il vit : degré de dépendance de l’homme vis-à-vis du groupe. Un facteur d'influence est la richesse du pays : plus le pays est riche et plus les personnes seront individualistes.
    Dans le monde de l’entreprise, cette valeur permet de mesurer la distance entre un employé et son entreprise.

    Caractéristiques des pays individualistes :

    • L’individu passe toujours en premier
    • La prise de décision est rapide car individuelle
    • Peu de mixité entre vie privée et vie professionnelle
    • Les jugements s’effectuent sur l’efficacité et non la loyauté
    • Il n’y a pas forcément de coopération entre individus et entre équipes
    • La communication est souvent très directe
    • Le conflit est jugé productif
    • L’avancement (rémunération, promotion) est fonction de l’individu
    • L’employé attache beaucoup d’importance à son indépendance
    L'Estonie, tout comme la France, se situe dans la catégorie des pays "individualistes". Ce n'est pas forcément un mal : il en ressort une plus forte compétivité et une plus grande recherche du dépassement de soi.
  • Contrôle de l'incertitude

    Score de l'Estonie : 60 sur 100
    Score de la France : 86 sur 100

    Il permet de mesurer le degré de tolérance qu’une culture peut accepter face à l’inquiétude provoquée par des événements futurs et parfois imprévisibles.
    Dans le monde professionnel, cette distance permet de juger 3 éléments :

    • L’atitude des employés face aux règles et aux normes
    • L’atitude face au stress et à l’émotivité
    • L’importance de la stabilité de l’emploi

    Plus cette société aura un contrôle incertain fort, plus la vie des entreprises devra être gérée par des règles et des rites.

    Caractéristique des pays à contrôle de l’incertitude fort :

    • Philosophie reine
    • Procédure et règles nombreuses et très détaillées
    • L’échec est fatal
    • Goût du risque faible
    • Travail sérieux
    • Émotivité forte
    • Le respect des lois couvre souvent des incompétences
  • La distance hiérarchique

    Elle correspond au degré d’inégalité attendu et accepté par les individus. L’autorité n’existe que si elle rencontre la soumission. Le pouvoir ne se maintient que si il satisfait un besoin de dépendance.

    L'Estonie obtient un score de 40 sur une échelle de 100 degrés. Elle se rapproche des Etats-Unis qui possèdent le même score contrairement à la France, dont le score est 68, qui est plus attaché à la hiérarchie et plus tournée vers un management bureaucratique ou directif.

    Caractéristiques des pays à distance hiérarchique faible :

    - Management participatif
    - Peu de manifestation de pouvoir
    - Décisions prises après consultation de tous les acteurs du projet
    - Pression faible car chacun est responsable de ce qu’il fait
    - Discussions ouvertes et originalité acceptée

  • Travailler en Estonie

    Le magazine Management a publié des indices en comparant plusieurs pays au niveau de ce qu'il offre en matière d'emploi. Voici quelques résultats sur l'Estonie qui pourront vous donner une idée plus précise du monde de l'entreprise estonien :

    Avantages fiscaux pour les entreprises : +++
    Charges sociales : ++
    Fiabilité des paiements inter-entreprises :+++
    Niveau de l'import-export avec la France : +
    Niveau des IDE : +++
    Développement des NTIC : ++++
    Principaux secteurs d'activité :
    Produits dérivés du pétrole, télécoms, électronique, agroalimentaire
    Grandes entreprises présentes :
    Alcatel, Evian, Lafarge, Alstom, Aventis, Coface

    Conditions de travail : +++
    Conditions de vie : ++++

    Part des diplômés de l'enseignement supérieur : 29,7 %

  • Management Interculturel

    Si l'expatriation est un doux rêve caressé par certains, pour d'autres il est synonyme de parcours semé d'embûches à la Indiana Jones. L'expatriation peut se vivre comme une révélation mais aussi comme le pire des cauchemars.

    Ayant vécu 6 mois en Estonie et depuis 3 ans à plus de 600 km de ma ville d'origine, je pense qu'un élément essentiel est le mental et la confiance en soi. Ensuite, il faut connaître les outils qui permettent de s'adapter et de comprendre les réactions des habitants de notre nouveau pays d'adoption face à notre comportement.
    Les entreprises qui s'implantent à l'étranger l'ont bien compris et n'hésitent pas à investir dans des formations ou à avoir recours à des spécialistes qui sauront faire en sorte que la rencontre en deux civilisations totalement différentes ne dégénère pas.

    Ces différences varient fortement d'un pays à un autre et même entre deux pays voisins. Pour celles et ceux qui se souviennent de la tentative de partenariat entre Renault et Volvo, le résultat fut catastrophique et le projet avorté. Même si des divergences techniques sont apparues, les négociations ont échoué et ce, par un manque de compréhension entre des Français habitués à un style de management directif et des Suédois partisans d'un management participatif.

    Ceci se résume en deux mots : MANAGEMENT INTERCULTUREL.

    Les entreprises qui souhaitent s'exporter considèrent désormais cette notion comme incontournable. Mais la personne qui souhaite s'expatrier doit impérativement apprendre à gérer cette barrière culturelle par rapport à des sociétés qui ne pensent absolument pas comme nous. Certaines n'ont pas la même notion du temps, de l'espace, des relations au travail, ...

    Pour ma part, je m'attacherai à vous guider sur ce que je connais des Estoniens afin que votre intégration, qu'elle soit pour 1 semaine ou 1 an, se passe le mieux possible.

  • Où changer de l'argent

    L'Estonie ne devrait pas adopter l'Euro avant un bout de temps ! Même si dans certaines boutiques à Tallinn vous pouvez payer en Euros, je ne saurais trop vous conseiller d'adopter pendant la durée de votre séjour la monnaie locale : la Couronne Estonienne (Eesti Krooni) ou, appelé aussi "Kroon".

    Ne changer pas votre argent n'importe où ! Les taux seront souvent en votre défaveur ou les commissions élevées.

    Si j'ai un conseil à vous donner, privilégiez les banques comme la SEB (Swedish Estonian Bank) ou Swedbank. C'est la meilleure solution pour éviter de payer trop de frais.

    En cas d'urgence, il y a Monex. Utile lorsqu'il est tard et que les banques sont fermées. Mais les commissions varient entre 50 et 100 Kr et les taux sont défavorables. Changer plutôt quelques euros, histoire d'avoir des espèces pour la soirée mais pas plus !

    Renseignez-vous également auprès de votre banque pour connaître les tarifs concernant le retrait d'argent liquide ou le paiement par carte bancaire. L'Estonie ne faisant pas partie de la Zone Euro, il y a des frais variables selon votre établissement bancaire. En général, pour un retrait il y a une partie fixe et une partie variable en fonction du montant retiré. Pour les paiements, il n'y a qu'une partie variable indexée sur le montant de la transaction.

    Pour vous repérer au niveau du taux de change :
    - 50 EEK : environ 3 Euros
    - 150 EEK : environ 10 Euros
    - 500 EEK : environ 30 Euros

  • Le Transport à Tallinn

    Les transports en commun à Tallinn sont remarquables ! Le réseau est relativement étendu, les horaires sont toujours respectées (sauf en ce moment car il y a beaucoup de travaux au centre ville et donc de légers retards). Les horaires ainsi que le plan du réseau sont disponibles sur le site Internet de la ville de Tallinn (cf. "Horaires des Transports Publiques à Tallinn" dans la partie Liens)

    Vous pouvez acheter les billets dans le bus, dans le trolley ou dans le tram, mais il est préférable de les acheter dans les boutiques R-Kiosk présentes dans toutes la villes (et souvent aux stations d'arrêts).

    Pour les étudiants, demandez le ticket spécial étudiant qui coûte 5 EEK (0,30 Euros)

    En dehors des horaires de circulation des transports en commun... utilisez le taxi ! Mais pas n'importe lesquels : ceux que vous voyez dans la ville ou à la sortie de l'aéroport vous feront payer très cher ! (J'en sais quelque chose). Pour cela, appelez une compagnie de taxi pour obtenir un chauffeur dans les 5 minutes, même de nuit. Voici quelques numéros de téléphone de compagnies pas chères :

    • OBERST TAKSO : + 372 52 97777 ou + 372 65 75555
    • VIKING TAKSO : + 372 601 4333 ou + 372 501 4640
    • AMIGO TAKSO : + 372 662 1111 ou + 372 555 777 80

    Important :
    Notez bien le numéro de la plaque d'immatriculation que l'on vous communique avant de raccrocher (les compagnies de taxi parlent très bien anglais). Avant de monter dans le taxi, demandez au conducteur un prix approximatif pour la destination où vous souhaitez vous rendre, et veillez à ce que le prix à l'arrivée ne soit pas très différent de celui annoncé en début de course.