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  • Une video de Tallinn

    En cherchant sur l'incroyable sources de données que représente YouTube, j'ai trouvé cette video de la capitale estonienne.

    Au programme :

    • Visite de la "Vieille Ville" : Vol au-dessus de Toompea avec vue sur le Parlement et la cathédrale orthodoxe Saint Alexandre, Remparts de la Vieille Ville, passage Sainte-Catherine, Place de l'Hotel de Ville, ...
    • Visite de la "Nouvelle Ville" : Vue sur les nouveaux building, le quartier des affaires, centres commerciaux, grands restaurants
    • Aperçu des traditions : la bière estonienne Saku, le Festival de Chants, bain de soleil au bord de la Baltique, ...
    Je pense que ceci vous donnera un petit aperçu du charme de Tallinn.

     

  • Individualisme & Collectivisme

    Quelques semaines se sont écoulées après ma dernière note sur les distances hiérarchiques d'HOEFSTEDE qui permettent de cerner l'état d'esprit qui règne dans une entreprise estonienne ainsi que le comportement des collaborateurs et de la hiérarchie. Je vous invite aujourd'hui à découvrir l'axe "Individualisme-Collectivisme".
     
     
    medium_ks88228.jpg 

    Score de l'Estonie : 60
    Score de la France : 71

    Cet axe mesure la relation entre l’homme et la société dans laquelle il vit : degré de dépendance de l’homme vis-à-vis du groupe. Un facteur d'influence est la richesse du pays : plus le pays est riche et plus les personnes seront individualistes.
    Dans le monde de l’entreprise, cette valeur permet de mesurer la distance entre un employé et son entreprise.

    Caractéristiques des pays individualistes :

    • L’individu passe toujours en premier
    • La prise de décision est rapide car individuelle
    • Peu de mixité entre vie privée et vie professionnelle
    • Les jugements s’effectuent sur l’efficacité et non la loyauté
    • Il n’y a pas forcément de coopération entre individus et entre équipes
    • La communication est souvent très directe
    • Le conflit est jugé productif
    • L’avancement (rémunération, promotion) est fonction de l’individu
    • L’employé attache beaucoup d’importance à son indépendance
    L'Estonie, tout comme la France, se situe dans la catégorie des pays "individualistes". Ce n'est pas forcément un mal : il en ressort une plus forte compétivité et une plus grande recherche du dépassement de soi.
  • La Reine Elisabeth II en visite dans les Pays Baltes

    medium_images.jpgCette semaine, la Reine Elisabeth se rendra successivement en Lithuanie, Lettonie puis Estonie.Elle devrait arriver à Tallinn le jeudi 19 octobre pour être accueillie au Palais Présidentiel de Tallinn.

    De son côté, le duc d'Edimbourg inaugurera Interconnect, une entreprise estonienne de matériel électrique qui  exportera ses produits vers l'Angleterre. Le vendredi 20 octobre, une cérémonie sur l'influence de la Royal Navy dans l'indépendance de l'Estonie aura lieue. Un concert de chant sera ensuite produite sur la Place de l'Hotel de Ville. Une cérémonie se déroulera également à  bord du HMS Liverpool, navire de guerre britannique, qui embarquera les militaires estoniens en route pour l'Afghanistan. Ce petit voyage dans les Pays Baltes s'achèvera vendredi soir.


    Source : Agence russe d'information internationale RIA Novosti

  • Narva

    centre ville de narva 3.JPG

    Narva est la ville la plus à l'Est de l'Estonie. Elle est à la frontière entre l'Estonie et la Russie. D'ailleurs, j'ai cru comprendre que les Russes ne se sont pas totalement retirés de Narva : une partie est encore en leur possession. Narva est une ville de 70 000 habitants fondée par les Danois au XIIIème siècle.

    La population est essentiellement russophone (95%). Cette ville fut le théâtre de sévères affrontements durant la Seconde Guerre Mondiale. C'est à Narva que les soviétiques ont infligé une sévère défaite aux Nazis en juillet 1944. 250 000 Russes ont repoussé 50 000 Allemands qui ont ensuite décidé de libérer l'Estonie.

    Mon voyage à Narva ne m'a pas fait découvrir que de beaux paysages, ni même rencontrer des Estoniens accueillants et heureux de pouvoir faire connaître leur culture. Mais elle m'a fait découvrir un autre visage de l'Europe : celle dont je ne soupçonnais pas une seconde l'existence. La pauvreté et la souffrance de beaucoup d'habitants montrent qu'il y a encore du chemin à faire avant que l'Union Européenne et ses valeurs ne soient une réalité pour tous. Les lumières de Tallinn paraissent lointaines... des enfants, russes, viennent vous demander de l'argent en prononçant quelques mots en anglais, voyant que vous êtes touriste...

    Narva n'en est pas moins une ville à visiter. L'Est de l'Estonie est une région minière et couvre une partie importante de l'histoire de l'Estonie. Il est possible de s'y rendre par Eurolines, directement à partir de la gare routière de Tallinn.

    Où se loger ?

    J’ai passé la nuit dans une résidence étudiante mais il paraît qu’il est possible de dormir dans le centre sportif de Jöesuu, à côté de la plage et pour moins de 20 euros. Dès que je retourne à Narva, je testerai et je posterai un avis. (Aia, + 372 371 311)

    Où manger ?

    Plusieurs restaurants et cafés sont ouverts sur la rue Peterburi qui mène à la frontière entre l’Estonie et la Russie

    Que visiter ?

    • La ville de Narva
    • Le château de Narva qui vous offrira une vue magnifique sur la ville de Narva et sur Ivangorod et vous donnera accès au musée de la ville
    • Les chutes d’eau de Narva : à 2 km au nord de Narva, à Valaste au bord de la mer
    • La plage de Narva-Jõesuu : à 12 km au nord de Narva (10 minutes en voiture)

     

  • Un nouveau président en Estonie !

    medium_Ilves.jpgToomas Hendrik Ilves a été élu le 23 septembre 2006 pour une durée de 5 ans comme Président de la République Estonienne. Issu du parti social-démocrate, son objectif est de poursuivre les efforts menés pour tourner la page sur la souffrance du passé estonien et faire vers l'avenir. Il pourra faire bénéficier l'Estonie de son expérience internationale et, je l'espère, la faire connaître davantage pour lui offrir la place qu'elle mérite au niveau européen comme au niveau mondial.
    l'Agence France Presse dresse un portrait intéressant du nouveau président estonien :

    Né en Suède le 26 décembre 1953, M. Ilves a grandi et fait ses études aux Etats-Unis. Il est diplômé de psychologie mais dans les années 1980, il est devenu journaliste et a dirigé la section estonienne de Radio Free Europe qui, durant la guerre froide, était basée à Munich en Allemagne.
    En 1993, deux ans après le retour de l'Estonie à l'independance, Toomas Ilves a abondonné sa citoyenneté américaine avant de devenir l'ambassadeur de l'Estonie à Washington.
    Il s'est ensuite engagé dans la politique estonienne, d'abord dans un parti agrarien puis dans le parti des Modérés, qui a pris le nom de Parti social-démocrate en 2004.

    Toomas Hendrik Ilves a été à deux reprises ministre des Affaires étrangères, de 1996 à 1998 et de 1999 à 2002, où il a travaillé à l'adhésion de son pays à l'UE et l'Otan, qui a eu lieu en 2004. Depuis 2004, il était député social-démocrate au Parlement européen.
    Son objectif comme président est d'achever d'effacer les dernières traces du communisme soviétique dans la société estonienne.
    "Dans les cinq prochaines années, nous devons transmettre à la première génération qui aura grandi dans une Estonie indépendante, un Etat qui apparaîtra et se comportera comme s'il n'y avait pas eu d'occupation (soviétique)", a affirmé le nouveau président dans son discours d'investiture.

    Si l'Estonie, qui s'est massivement convertie aux nouvelles technologies, rattrape rapidement l'Europe occidentale, son niveau de vie est encore loin des pays les plus riches de l'UE. Elle doit surtout éviter que sa main-d'oeuvre qualifiée n'émigre à l'étranger.
    Souvent acerbe et imprévisible, M. Ilves jouit du soutien des principaux intellectuels du pays, mais ses opposants lui reprochent une méconnaissance de la vie quotidienne des Estoniens. Pour fuir cette image, il a pris l'habitude de revêtir un costume régional du sud de l'Estonie, où il est en train de restaurer une ferme familiale.
    Le président est connu pour son goût immodéré des noeuds papillons et des chewing-gums qu'il mâche même lors de ses apparitions publiques, afin de lui passer l'envie de fumer. Marié à deux reprises, il est père de trois enfants, dont deux d'un premier mariage. Outre l'estonien et l'anglais, Toomas Hendrik Ilves parle l'allemand et l'espagnol.
    Source : AFP