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histoire géographie

  • Les grandes étapes de l'histoire estonienne

    Les débuts

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    Après la période glacière succède une période au climat un peu moins rude mais peu propice à la vie. Malgré cela, on y date les premières traces de vie sur les rives de la rivière Parnu.

    Vers moins 4000 avant JC, le climat devient moins rigoureux ce qui permet à la végétation de se développer et aux humains d'y poursuivre leur évolution pour devenir les ancêtres les langues finno-ougriennes dont l'estonien fait partie.

    Aux alentours de 800 avant notre Ere, les premières forteresses estonienne sont bâties. On y date les premiers Tumuli recouvrant les sépultures (comme les Dolmens).

    En 750, les invasions Vikings (désignant les peuples de Scandinavie) n'épargnent pas l'Estonie. Ceci a peut-être fait en sorte que l'Estonie devienne un point de passage du commerce maritime des routes tracées par les Vikings et contribué à ce qu'est Tallinn.

    Première mention de Tallinn
    C'est en 1154 que pour la première fois on entend parler de la ville de Tallinn par le géographe arable Al-Sharif Al-Idrissi (1100-1166). C'est lui qui dessina la première carte complète du monde "scientifique" dont se servirent les européens pendant plus de 300 ans.

    De nombreuses invasions avant l’indépendance
    L’Estonie appartient successivement au Danemark (1238), à la Suède (1629) et à la Russie (1710). le 24 février 1918, proclamation de l’Indépendance de l’Estonie qui précède l’invasion par les troupes allemandes. Ces dernières sont repoussées par les Russes en novembre 1918. L’Estonie va être le théâtre de nombreux affrontements entre l’Allemagne et la Russie. Cette dernière reconnaîtra l’indépendance de l’Estonie en 1920 et la 1ère constitution estonienne sera adoptée.

    Sous domination soviétique
    L’URSS incorpore la République d’Estonie en 1940. Cette dernière est ensuite occupée par l’Allemagne nazie de 1941 à 1944 avant d’être « libérée » par l’Armée Rouge en 1944. De nombreuses déportations d’Estoniens en Sibérie débutées en 1941 se poursuivent.

    En route vers l’indépendance

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    En 1954, un gouvernement en exil est constitué et en 1988 est crée le Front Populaire qui lutte pour l’indépendance de l’Estonie face à la vague de russification des années 80. Les couleurs nationales réapparaissent alors qu’elles étaient interdites. Le 23 août 1989 se forme la fameuse voie balte (photo), chaîne humaine qui relie Tallinn à Vilnius pour demander l’indépendance des pays baltes. Environ 2 millions de personnes participent à cette chaîne de 560 km.

    Reconnaissance de l’Estonie
    L’Estonie obtient son indépendance par référendum le 3 mars 1991 (77,8% de votes favorables), intègre l’ONU le 17 septembre de la même année et l’OTAN le 29 mars 2004. Elle rejoint l’Union Européenne le 1er mai 2004.

  • Description du territoire estonien

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    L'Estonie se situe entre la Russie et la Lettonie, séparée de la Finlande par la Baltique

    IMG_4141.JPGC'est un pays plat avec une altitude qui ne dépasse pas les 40 mètres. Le plus haut sommet estonien est Munamägi (318 mètres). Pour cette raison, le ski de fond est beaucoup plus populaire que le ski de piste !

    Le territoire estonien est constitué de 10% d'îles dont la plus grande, Saaremaa, possède une superficie de 2 673 km². On s'y rend en ferry pendant la saison chaude, bien qu'un chemin de glace permette de s'y rendre directement en voiture en hiver. La côte qui borde la Mer Baltique est formée de magnifiques falaises, comme ci-contre à Saaremaa.

    L'Estonie est composée de 40% de forêts dont l'essence majoritaire est de type résineux (60% des forêts). Le sol est assez acide, ce qui exclu la culture intensive de produits agricoles. Le sud de l'Estonie est composé de nombreux lacs où il est possible de se baigner l'été. Personnellement, j'ai testé et bien qu'on se situe plus au Nord que la côte Méditerranéenne, la température est excellente. D'ailleurs, nombreux sont les citadins de Tallinn qui viennent se baigner dans la Baltique en fin de journée du côté du quartier de Pirita.

    Voici les 3 grandes zones qui composent l'Estonie :
    • Au nord : Carrefour des cultures grâce à la Mer Baltique et notamment Tallinn, la capitale, Narva à côté de la Russie et un point touristique à ne pas manquer : le parc national de Lahemaa, à 70 kilomètres de Tallinn
    • Au sud : Beaucoup de forêts et de lacs où l'on peut se baigner l'été mais attention aux moustiques ! Il y a également Tartu, la deuxième ville estonienne.
    • A l'ouest : Stations balnéaires avec Parnü et Haapsaalu, sans oublier l'île de Saaremaa
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  • Climat

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    Le climat estonien est tempéré par la Mer Baltique. Même si les hivers sont relativement froids (jusqu'à -30°C), les étés sont agréables avec 25°C en moyenne. La neige est présente jusqu'au mois d'avril où elle disparaît peu à peu. La glace est d'ailleurs très épaisse : la traversée le Baltique nécessite un brise-glace en hiver en été alors que rejoindre Helsinki ne prend qu'un heure en été. Un chemin de glace entretenu en hiver permet de se rendre sur l'île Saaremaa en voiture à partir du continent. De nombreux accidents sont cependant à déplorer chaque année ... Prudence !
    Bref, certains trouve le climat plutôt océanique sur le côte mais je le qualifierais plutôt de continental. De fortes amplitudes de températures sont observées.
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  • Narva

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    Narva est la ville la plus à l'Est de l'Estonie. Elle est à la frontière entre l'Estonie et la Russie. D'ailleurs, j'ai cru comprendre que les Russes ne se sont pas totalement retirés de Narva : une partie est encore en leur possession. Narva est une ville de 70 000 habitants fondée par les Danois au XIIIème siècle.

    La population est essentiellement russophone (95%). Cette ville fut le théâtre de sévères affrontements durant la Seconde Guerre Mondiale. C'est à Narva que les soviétiques ont infligé une sévère défaite aux Nazis en juillet 1944. 250 000 Russes ont repoussé 50 000 Allemands qui ont ensuite décidé de libérer l'Estonie.

    Mon voyage à Narva ne m'a pas fait découvrir que de beaux paysages, ni même rencontrer des Estoniens accueillants et heureux de pouvoir faire connaître leur culture. Mais elle m'a fait découvrir un autre visage de l'Europe : celle dont je ne soupçonnais pas une seconde l'existence. La pauvreté et la souffrance de beaucoup d'habitants montrent qu'il y a encore du chemin à faire avant que l'Union Européenne et ses valeurs ne soient une réalité pour tous. Les lumières de Tallinn paraissent lointaines... des enfants, russes, viennent vous demander de l'argent en prononçant quelques mots en anglais, voyant que vous êtes touriste...

    Narva n'en est pas moins une ville à visiter. L'Est de l'Estonie est une région minière et couvre une partie importante de l'histoire de l'Estonie. Il est possible de s'y rendre par Eurolines, directement à partir de la gare routière de Tallinn.

    Où se loger ?

    J’ai passé la nuit dans une résidence étudiante mais il paraît qu’il est possible de dormir dans le centre sportif de Jöesuu, à côté de la plage et pour moins de 20 euros. Dès que je retourne à Narva, je testerai et je posterai un avis. (Aia, + 372 371 311)

    Où manger ?

    Plusieurs restaurants et cafés sont ouverts sur la rue Peterburi qui mène à la frontière entre l’Estonie et la Russie

    Que visiter ?

    • La ville de Narva
    • Le château de Narva qui vous offrira une vue magnifique sur la ville de Narva et sur Ivangorod et vous donnera accès au musée de la ville
    • Les chutes d’eau de Narva : à 2 km au nord de Narva, à Valaste au bord de la mer
    • La plage de Narva-Jõesuu : à 12 km au nord de Narva (10 minutes en voiture)

     

  • Tartu

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    Située au Sud Est de l'Estonie, Tartu est la ville universitaire dont les origines remontent aux alentours de 1030. La première université, d'ailleurs, fut construite en 1632 par des Suédois.

    Avec un peu plus de 100 000 habitants, elle représente la deuxième ville estonienne, après Tallinn qui se situe à 185 km. Tartu est divisée en deux par la rivière "Emajõgi", reliant le plus grand lac d'Estonie : le Lac Peipsi, au lac Võrtsjärv. A Tartu, 90% de la population est estonienne.

    Elle est un peu construite sur le modèle de Tallinn puisque de la Raekoja Plats (Place de l'Hotel de Ville) on peut atteindre, par la rue Lossi, la colline Toomemägi où se situe le château de Tartu. En suivant cet itinéraire, on passe sous le magnifique pont de l'Ange.

    Le château et la cathédrale furent construits en 1200 par les chevaliers Porte-Glaive. Ils abritent aujourd'hui le musée de l'Université ouvert du mercredi au dimanche de 11h à 17h. Les chevaliers Porte-Glaive étaient des moines guerriers germaniques organisés dans le but de christianiser les populations baltes.

    En redescendant de la colline Toomemägi, revenez à la Raekoja Plats et prenez la rue Ülikooli (Université) pour admirer les 6 colonnes du grand portique de l'université de Tartu réputée pour son enseignement en sciences. A l'intérieur du bâtiment se trouve le musée d'Art Classique, ouvert du lundi au vendredi de 11h à 16h30.

    Il y a bien sûr plein d'autres musées à Tartu mais je n'y ai pas consacré assez de temps (Une bonne excuse pour pouvoir retourner prochainement en Estonie !) Tartu est une ville animée toute l'année sauf l'été, bien sûr, lorsque les étudiants sont en vacances. Pour s'y rendre de Tallinn, si vous n'avez pas de voiture, le moyen de transport le plus pratique reste encore le bus : renseignez-vous à la gare routière de Tallinn pour les horaires. Des bus assurent la liaison tous les jours.

    Des photos de Tartu sont disponibles dans l'album qui lui est dédié. Il y a notamment des photos du festival médiéval de l'été 2006.

  • Le drapeau estonien

     

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    - Le bleu pour : la loyauté, le ciel, la mer
    - Le noir pour : l'oppression passée, la terre
    - Le blanc pour : la vertu, le combat pour la liberté, la neige

    La première apparition du drapeau estonien tricolore a eu lieu en 1881. Il a été premièrement adopté par des étudiants. Ces trois couleurs ont ensuite été reprises lors de l'indépendance de l'Estonie en 1918. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l'Estonie est à nouveau occupée et annexée cette fois-ci par l'URSS : elle n'arborera son drapeau et ses couleurs que lors de son indépendance, lorsque le régime soviétique commença à se morceler.

  • Independance Day

    Cette journée marque l'anniversaire de l'indépendance de l'Estonie face à l'Union Soviétique.

    En juin 1940, l’Armée rouge occupa l'Estonie et les autres Pays baltes. L’Estonie devint alors une république de l'URSS et subit une politique d’intense russification. Comme en Lettonie, l'Allemagne envahit le territoire estonien en 1941; l’occupation militaire ne prit fin qu'en septembre 1944, avec le retour des troupes soviétiques.

    Durant les 45 ans de régime communiste, plus de 60 000 Estoniens s'enfuirent alors en Suède ou en Allemagne. Avec l'effondrement de l'URSS en 1991, l'Estonie, à l’exemple des autres républiques baltes (Lettonie et Lituanie), retrouva son indépendance et fut admise à siéger aux Nations unies.

    Une nouvelle Constitution a été approuvée par référendum en 1992.

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