Les Russes constituent entre 25 et 30% de la population estonienne. Il y a donc de fortes chances pour que vous entriez en relation avec une personne russophone. Que ce soit une entreprise, votre supérieur hiérarchique ou votre collaborateur.
La culture russe est assez différente de la culture estonienne. Voici comment Hofstede détermine le comportement d'une personne d'origine russe :
- Distance hiérarchique (95) : La culture russe, comme la culture française, privilégie la centralisation et l'encadrement
- Contrôle de l'incertitude (75) : C'est un score relativement élevé qui signifie que la culture russe favorise la mise en place d'outils de prédiction de l'avenir pour anticiper et atténuer l'anxiété due à l'absence de contrôle sur ce qui risque de se passer
- Individualisme/collectivisme (47) : La culture russe penche plutôt vers le collectivisme. Ceci induit une forte dépendance à l'entreprise, un besoin de penser à l'entreprise avant de penser à soi
- Masculinité/féminité (40) : La balance penche vers la féminité. Mais la féminité au sens importance de la cohésion sociale, de l'entraide au sein de l'entreprise
Ces 4 distances permettent de déterminer via une équation, la distance culturelle. C'est-à-dire le niveau de facilité d'intégration ou de collaboration de deux personnes d'origines différentes. Dans notre cas, entre la Russie et la France, la distance culturelle est inférieure à 40. Il est donc très facile pour un français de s'intégrer dans un environnement russophone. Attention, cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire d'effort pour s'adapter !
L'Estonie est un pays à la pointe de la technologie et très en avance sur tout ce qui concerne les applications liées à Internet.
Le Bocuse d'Or 2009 s'est tenu à Lyon les 27 et 28 janvier 2009 à Eurexpo. Le but étant de mettre en compétition des chefs de différentes nationalités, l'Estonie a envoyé l'un des siens, Vladislav Djatsu. Ce dernier travaille dans un restaurant à Tallinn dont le nom peut surprendre : l'Egoist. Il sait mettre en valeur les différentes richesses de l'Estonie comme la perche de la côte ouest estonienne ou le hareng d'automne de la Baltique.
Comme chaque début d'année, The Economist et Courrier International effectuent des prévisions sur l'année et déterminent les points importants qui vont ou qui risquent d'apparaître.
Avant mon départ pour l'Estonie, je me posais plein de questions. L'une d'entre elles concernait tout simplement l'alimentation, les produits de première nécessité. Qu'allais-je trouver comme produits ?
Avant mon départ pour Tallinn, j'avais entendu dire que les Estoniens étaient de grands consommateurs de bière. Je ne pensais que trouver de la vodka. C'était l'un des nombreux clichés que j'avais en tête. Et pourtant... Je me suis trompé sur toute la ligne ! Je peux affirmer aujourd'hui que la bière estonienne est une des meilleures que j'ai eu l'occasion de goûter. En même temps, suis-je réellement objectif ? Je ne pense pas ! Mais je vous assure que tous les amateurs qui ont pu la tester émettent le même avis que moi.