Les Russes constituent entre 25 et 30% de la population estonienne. Il y a donc de fortes chances pour que vous entriez en relation avec une personne russophone. Que ce soit une entreprise, votre supérieur hiérarchique ou votre collaborateur.
La culture russe est assez différente de la culture estonienne. Voici comment Hofstede détermine le comportement d'une personne d'origine russe :
- Distance hiérarchique (95) : La culture russe, comme la culture française, privilégie la centralisation et l'encadrement
- Contrôle de l'incertitude (75) : C'est un score relativement élevé qui signifie que la culture russe favorise la mise en place d'outils de prédiction de l'avenir pour anticiper et atténuer l'anxiété due à l'absence de contrôle sur ce qui risque de se passer
- Individualisme/collectivisme (47) : La culture russe penche plutôt vers le collectivisme. Ceci induit une forte dépendance à l'entreprise, un besoin de penser à l'entreprise avant de penser à soi
- Masculinité/féminité (40) : La balance penche vers la féminité. Mais la féminité au sens importance de la cohésion sociale, de l'entraide au sein de l'entreprise
Ces 4 distances permettent de déterminer via une équation, la distance culturelle. C'est-à-dire le niveau de facilité d'intégration ou de collaboration de deux personnes d'origines différentes. Dans notre cas, entre la Russie et la France, la distance culturelle est inférieure à 40. Il est donc très facile pour un français de s'intégrer dans un environnement russophone. Attention, cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire d'effort pour s'adapter !