Comment aller en Estonie ?

Même si les liaisons entre Paris et Tallinn se font de moins en moins nombreuses et de moins en moins fréquentes, il existe plusieurs possibilités pour se rendre dans le capitale estonienne.
La manière la plus directe et la plus rapide est l’avion. Tallinn bénéficie d’un aéroport qui s’est récemment agrandi, même si les compagnies aériennes ont revue le nombre de leurs vols.

L’avion :
Estonian Air, filiale d’Air France, propose des vols à partir de Paris, Bruxelles et Francfort du mois de mars au mois d’octobre. Au niveau des prix, tout dépend de la date et de la période à laquelle vous prenez votre billet d’avion. Pour un aller-retour Paris-Tallinn, compter entre 150 et 400 euros. Je me rends souvent à Tallinn avec Estonian Air et je trouve le personnel sympa. Mes bagages dépassaient plusieurs fois la limite autorisée sans qu’on ne me fasse payer un supplément, contrairement au transporteur ci-après.

EasyJet propose également des vols à partir de Paris mais il faut passer par plusieurs correspondances avant d’arriver à Tallinn. Connaissant les retards dont fait preuve la compagnie, je ne m’y risquerai plus !

Finnair permet de rejoindre Tallinn pour environ 200 euros aller-retour de Paris en passant par Helsinki. Je n’ai jamais testé mais je pense que je passerai par eux lors de mon voyage au mois de décembre.

Il y a également Air Baltic qui propose des vols en passant par Riga pour moins de 100 euros, Scandinavian Airlines avec correspondance à Copenhague ou Stockholm mais avec un prix plus élevé (400 euros pour fin octobre) et enfin la Lufthansa mais avec correspondance par l’Allemagne et des trajets qui durent entre 5 et 10 heures.
Pour un vol direct, compter environ 3 heures + 1 heure pour le décalage horaire.

Le bus :
C’est un peu plus long et pas forcément moins cher mais il y a aussi le bus, grâce à la compagnie Eurolines qui vous emmène à Tallinn en un peu plus de 2 jours pour 250 euros aller-retour.

La voiture :
Compter 2 jours en passant par la Belgique, l’Allemagne, le Danemark et la Suède en prenant le Ferry à Stockholm jusque Tallinn. Peut-être la meilleure solution compte-tenu de l’état des routes dans les pays de l’Est.

Le bateau :
Plusieurs compagnies de Ferries se partagent la Baltique. De Stockholm ou Helsinki, vous pouvez rejoindre la capitale estonienne en respectivement 15 heures et 2 heures. De Stockholm, la compagnie Tallink vous emmène vous et votre véhicule jusqu’à Tallinn. Compter 52 euros pour une voiture ainsi que 140 à 200 euros pour une cabine de base avec 2 lits. Vous n’êtes pas obligé de prendre une cabine. Mais pour 15 heures de route et en sachant que les traversées se font de nuit…
Les compagnies Viking Line et Eckerö Line vous proposent des traversées de Helsinki à Tallinn pour 20 à 30 euros en 2 heures.

Pour les réservations, vous pouvez vous rendre directement sur les sites Internet des compagnies ou passer par Directferries.fr (Réservation par téléphone du lundi au vendredi de 9 heures à 18 heures).

Le train :
Le train est assez lent en Estonie. Je ne l’ai jamais pris mais je vais faire mes recherches. La compagnie est Edelaraudtee. Mais leur site Internet est uniquement en estonien. Ce moyen de transport peut être très utile pour voyager à l’intérieur de l’Estonie, même si je lui préfère le bus (la gare routière au centre de Tallinn propose plein de destinations dont Riga, Vilnius, Saint Petersbourg et bien sûr Tartu, Narva, Parnu…).

 

Sur place, pour rejoindre le centre ville :

Arrivé en avion, vous avez le choix entre 2 modes de transports : le taxis (environ 130 Kr / env. 6 euros) ou le bus N°2, toutes les 20 à 30 minutes (20 Kr / env. 1,5 euros) en sortant près du centre commercial Viru. Concernant le taxis, évitez ceux garés devant l’aéroport. Ils sont beaucoup trop chers. Privilégiez les compagnies de taxi comme celles citées dans cet article.
Arrivé en bateau, le centre ville n’est pas très loin mais si vous êtes chargés, le mieux est de prendre un taxi (60 à 70 Kr.)
En bus, vous arrivez à la gare routière de Tallinn (46 Juhkentali, Kesklinn) et le plus simple est de prendre le Tram 2 en direction de Kopli (De Autobussijaam à Hobujaama). Il y en pour environ 10 minutes et vous pouvez acheter des titres de transports à la gare routière.

Il y a aussi la possibilité de mixer les moyens de transports ! L’occasion de découvrir d’autres paysages au lieu d’arriver à Tallinn directement de Paris ou via un autre aéroport. Pourquoi ne pas prendre l’avion jusqu’à Stockholm ou Helsinki puis le bateau pour Tallinn ? Ou encore prendre l’avion jusqu’à Riga et attraper un bus le lendemain (15 à 20 euros pour un trajet d’environ 5 heures avec Eurolines) ?

Festival de Chant Estonien 2009 (Laulupidu) - La suite !

Comme je le disais dans cette note, il a lieu tous les 5 ans et se déroule sur plusieurs jours. Il y a tout d’abord le festival de danse puis la parade où chaque chorale estonienne parcourt à pieds la route qui sépare le centre de Tallinn à Laulupidu, lieu où se déroule le festival de chant.
7 460 danseurs ont participé au Festival de Danse et se sont exprimés sur le thème de la mer au Kalev Stadium.
Le samedi 4 juillet se tenait la parade qui a démarré vers 14 heures au centre de Tallinn. J’ai suivi les chorales venues de toute l’Estonie qui défilaient pour me diriger vers Laulupidu. C’est réellement impressionnant tous ces gens qui sont venus, drapeau estonien à la main, soutenir les chants qui raisonnaient juste avant leur indépendance à ce même endroit. L’histoire est encore bien présente et ça m’a ému de voir toutes ces personnes brandissant le drapeau estonien, fiers de leur pays.

 

 

 

 

 

 

Une fois arrivé à Laulupidu et le temps de faire valider les billets achetés par Internet, je pénétrais dans l’enceinte dont on m’avait tant parlé.
Il faut trouver une place et chercher quelque chose à manger. Ca tombe bien, il y a plein de stands qui distribuent de la nourriture : saumon, saucisses, chachlik, tout y est. J’en ai profité pour m’acheter un drapeau estonien.
Pendant ce temps là, les chorales arrivent l’une après l’autre alors que le présentateur salue chacune d’elle. Chaque drapeau estonien apporté par les 864 chorales est disposé sur l’enceinte.

Dès que l'ensemble des chorales est arrivé, tout le monde s'assoiet et les choristes prennent place dans l'enceinte, autour de l'orchestre.

Ils sont environ 26 430 ! Ensuite, la torche au sommet de la tour doit être allumée. Elle symbolise le lancement officiel du festival, après être passée par Viljandi, Parnu et les îles de l’Ouest de l’Estonie. La personne chargée de cette mission gravit la tour et s’arrête à chaque étage sous les applaudissements avant d’allumer la flamme à son sommet.

Le festival de chant peut désormais commencer :

Malheureusement, le temps n’était pas au rendez-vous le samedi. Devant partir tôt le dimanche, je n’ai pu assister au second concert. Or, il paraît que le temps s’était nettement amélioré et que la ferveur des acteurs (choristes, musiciens et spectateurs) était encore plus présente !

Rendez-vous dans 5 ans !

Bref retour aux sources

J’atterris peu à peu pour me remettre à l’heure française et vous écrire un petit article assez personnel.
Cela faisait environ 3 ans que je n’avais pas pris de vraies vacances. J’exclus d’office tous les week-end à rallonge. Je parle de vraies vacances qui durent plus d’une semaine. Les miennes ont duré très exactement 10 jours mais avez-vous une idée de ma destination ? C’est la même qu’il y a 3 ans en fait. Un indice : c’est un tout petit pays qui comptent 1,5 millions d’habitants et qui se situe entre la Lettonie et la Russie. En face de la Finlande. Vous voyez ?
Eh bien oui, je suis retourné à Tallinn. De Paris et via Estonian Air, j’ai mis 3 heures pour retrouver ceux et ce qui me manquaient tant. Inutile de vous préciser que j’ai passé un séjour absolument merveilleux. Avec des aventures plus ou moins marrantes sur le moment, mais au final, j’arrive à en sourire.
Ce voyage a été l’occasion pour moi de renforcer ma motivation dans ce que je fais jours après jours. J’ai retrouvé mon but et au cours du triste retour, je me suis fait la promesse de ne plus attendre 3 ans avant d’y retourner.
Oui, cela peut surprendre mais j’ai passé 10 jours en Estonie. La plupart du temps à Tallinn. J’ai croisé des touristes de différentes nationalités qui étaient étonnés que je passe autant de temps dans un si petit pays. Pourquoi ? Parce que les circuits touristiques ne permettent pas de rester plus de 3 jours sans risquer de tomber dans l’ennui ? Allons, soyons sérieux. Il y a plein de choses à faire en Estonie. Plein d’articles sont en préparation sur les activités, sur les choses qui ont changé, sur les bons plans, sur… plein de choses mais je ne veux pas vous en dire plus.
Avant tout, un immense merci à Olga qui m’a permis de découvrir plein de choses que j’ignorais sur l’Estonie et que je vais tâcher à mon tour de vous transmettre. Qu’ai-je fait d’ailleurs ? Je suis sorti quasiment toutes les nuits à Tallinn : Du Hell Hunt (j’avais loué un appartement juste à côté avec des amis) au Nimeta, repère des expat’, en passant par le Hollywood. Autrement, je suis allé dans le sud de l’Estonie faire du camping, du sauna et du bâteau du côté de Rõge dont une nuit dans un chalet coupé du monde. J’ai découvert la communauté Setu ainsi que le poste de douane où je suis resté près de 7 heures. J’ai été à la remise de diplôme d’une amie à la Tallinna Tehnikaülikool, j’ai découvert un restaurant italien très tendance, j’ai passé une nuit sur une île déserte, je me suis baladé un peu partout dans Tallinn loin des sentiers touristiques, je me suis arrêté au Spa pour un massage d’une heure, bu un café dans plusieurs endroits assez sympathiques en dégustant de délicieuses patisseries, profitant du soleil et des 29°C qui m’ont accompagné à la plage de Pirita. J’ai fait un sauna au sommet de l’Olympia, je suis retourné au Troïka où j’ai assisté à une danse sur un remix de la très célèbre Kalinka et… La principale raison de ma visite, le festival de chant qui a lieu tous les 5 ans et dont je vous avais déjà parlé.
Le voyage fut très chargé en émotions car beaucoup de souvenirs remontaient à la surface. Beaucoup et peu de choses ont changé à la fois mais une chose est sûre : il y a des lieux comme ça où vous vous sentez bien. Vous ne savez pas forcément pourquoi mais c’est comme si vous étiez fait pour y vivre.

Université de Tartu

 

L'Université de Tartu est considérée par beaucoup d'Estoniens comme l'université nationale estonienne. Tartu est d'ailleurs LA ville étudiante d'Estonie. L'université a été créée en 1632 et accueille près de 17 000 étudiants. Elle fait partie du Coimbra, un réseau d'universités européennes

• Spécialités enseignées : Beaucoup de spécialités sont proposées à l'enseignement et accessibles à des étudiants étrangers. On peut y entrer au niveau Bachelor, Master ou Doctorat. Pour le niveau Bachelor, les cours sont en estonien. Au sujet des Masters, il y a des spécialités enseignées en estoniens et d'autres en anglais. Rendez vous sur le site Internet de l'université pour plus de détails : http://www.ut.ee/
• Accueil d'étudiants étrangers : L'Université de Tartu est en partenariat avec 200 universités dans 26 pays. Il est possible d'y étudier pour un ou deux semestres (Spring Semestre ou Automn semester). Pour cela, il faut veiller à récupérer une demande d'inscription à envoyer impérativement par voie postale à International Student Service, University of Tartu, Ülikooli 18, 50090 Tartu, Estonia avant la date butoir propre à chaque semestre (1er novembre pour le printemps et 1er juin pour l'automne)
• Informations pratiques : Une association a été créée en 1997 et gère 8 résidences réservées aux étudiants de l'université . Voici le lien vers son site Internet pour plus d'informations : http://www.tartucampus.eu/. Il n'y a pas de cafétéria mais des cuisines communes sont à disposition des étudiants qui logent dans la résidence Raatuse, dont 350 places sont réservées aux étudiants étrangers. De nombreuses opportunités existent pour sortir à Tartu et faire du sport, par exemple, via l'université ou par un organisme externe. Il y a notamment un grand complexe d'eau, Aura Keskus avec piscine, salle de fitness et sauna.

 

Les grandes étapes de l'histoire estonienne

Les débuts

Après la période glacière succède une période au climat un peu moins rude mais peu propice à la vie. Malgré cela, on y date les premières traces de vie sur les rives de la rivière Parnu.

Vers moins 4000 avant JC, le climat devient moins rigoureux ce qui permet à la végétation de se développer et aux humains d'y poursuivre leur évolution pour devenir les ancêtres les langues finno-ougriennes dont l'estonien fait partie.

Aux alentours de 800 avant notre Ere, les premières forteresses estonienne sont bâties. On y date les premiers Tumuli recouvrant les sépultures (comme les Dolmens).

En 750, les invasions Vikings (désignant les peuples de Scandinavie) n'épargnent pas l'Estonie. Ceci a peut-être fait en sorte que l'Estonie devienne un point de passage du commerce maritime des routes tracées par les Vikings et contribué à ce qu'est Tallinn.

Première mention de Tallinn
C'est en 1154 que pour la première fois on entend parler de la ville de Tallinn par le géographe arable Al-Sharif Al-Idrissi (1100-1166). C'est lui qui dessina la première carte complète du monde "scientifique" dont se servirent les européens pendant plus de 300 ans.

De nombreuses invasions avant l’indépendance
L’Estonie appartient successivement au Danemark (1238), à la Suède (1629) et à la Russie (1710). le 24 février 1918, proclamation de l’Indépendance de l’Estonie qui précède l’invasion par les troupes allemandes. Ces dernières sont repoussées par les Russes en novembre 1918. L’Estonie va être le théâtre de nombreux affrontements entre l’Allemagne et la Russie. Cette dernière reconnaîtra l’indépendance de l’Estonie en 1920 et la 1ère constitution estonienne sera adoptée.

Sous domination soviétique
L’URSS incorpore la République d’Estonie en 1940. Cette dernière est ensuite occupée par l’Allemagne nazie de 1941 à 1944 avant d’être « libérée » par l’Armée Rouge en 1944. De nombreuses déportations d’Estoniens en Sibérie débutées en 1941 se poursuivent.

En route vers l’indépendance

En 1954, un gouvernement en exil est constitué et en 1988 est crée le Front Populaire qui lutte pour l’indépendance de l’Estonie face à la vague de russification des années 80. Les couleurs nationales réapparaissent alors qu’elles étaient interdites. Le 23 août 1989 se forme la fameuse voie balte (photo), chaîne humaine qui relie Tallinn à Vilnius pour demander l’indépendance des pays baltes. Environ 2 millions de personnes participent à cette chaîne de 560 km.

Reconnaissance de l’Estonie
L’Estonie obtient son indépendance par référendum le 3 mars 1991 (77,8% de votes favorables), intègre l’ONU le 17 septembre de la même année et l’OTAN le 29 mars 2004. Elle rejoint l’Union Européenne le 1er mai 2004.

Fêtes consulaires à Lyon du 5 au 7 juin 2009

Rendez-vous annuel, les Fêtes Consulaires se tiendront comme chaque année du vendredi 5 au dimanche 7 juin 2009 Place Bellecour. L'occasion de découvrir de multiples pays et d'échanger avec des personnes passionnées qui sauront répondre à vos questions : qu'elles concernent un voyage  un projet de carrière professionnelle ou de cursus universitaire.

Comme chaque année, l'Estonie détient son propre stand tenu par Monsieur ARNOULD, Consul Honoraire d'Estonie. Un concours permettant de gagner un voyage en Estonie est organisé (bulletin de participation à retirer au stand de l'Estonie) et la rock star estonienne Gerli PADAR sera présente pour un concert le samedi 6 juin à 19 heures avec son groupe Glive.

Malheureusement, ayant migré sur Paris, je ne pourrai être présent mais je vous encourage vivement à y aller si vous en avez à la possibilité :)

Arnaud RICHTER

Université Technologique de Tallinn

L'Université technologique de Tallinn (TTU : Tallinna tehnikaülikool) a été créée en 1918 et compte 12 000 étudiants. C'est la plus importante université de Tallinn en terme de recrutement.

• Spécialités enseignées : Plusieurs facultés sont accessibles à la TUT : facultés d'ingénierie civile, d'ingénierie électrique, de sciences sociales, des technologies de l'information, de chimie, de sciences, d'ingénierie mécanique et enrichi de la très récente fusion avec l'école privée Audentes, la School of Economics and Business Administration

• Accueil d'étudiants étrangers : La TTU accueille des étudiants provenant du monde entier chaque année : que ce soit pour y suivre des cours à temps plein ou dans le cadre d'échanges via le programme Erasmus, par exemple. Les cours y sont enseignés en anglais ou en estonien. Pour ce qui concerne le système d'échange, l'ensemble des cours proposés sont en anglais et accessibles au niveau Bachelor et Master. Les programmes changent régulièrement alors vous trouverez les thèmes des cours enseignés dans le cadre de programmes d'échanges ici

• Informations pratiques : Logement proposé à l'Academic Hostel situé à 2 minutes à pieds du campus avec cuisine, salle de bain, télévision et connexion Internet. Les étudiants étrangers sont vraiment bien accueillis et ce, dès l'atterrissage à l'aéroport de Tallinn. Beaucoup d'événements sont organisés pour faire découvrir l'Estonie et sa culture : repas international, week-ends découverte de l'Estonie (Sud de l'Estonie, Saaremaa...). Le campus se situe au sud du centre de Tallinn (Mustamäe). Un trolley bus (Ligne 3 - Keemia) permet de rejoindre le centre ville 20 à 30 minutes et un supermarché Rimi est situé à quelques arrêts du campus et de l'Academic Hostel (Ligne 3 - Linnu Tee).

Un mot sur la fusion avec l'université Audentes : cette fusion est essentiellement stratégique. La TTU apporte une stabilité financière en échange d'une expérience très poussée des relations internationales que possède L'Université Internationale Audentes (IUA). Il n'y a plus d'IUA a proprement parlé mais bien de TTU qui dispense les 3 programmes en anglais Business Administration, International Relations, European et International Law accessible auparavant par l'IUA. Pour vous inscrire, il est maintenant nécessaire de passer par le lien ci-dessous :

Pour plus d'informations, voici le site Internet de l'université : http://www.ip.ttu.ee

Un grand merci

Cela fait 3 mois consécutifs que arnaudenestonie s’approche des 1 000 visiteurs. Ce qui ne devait être au début que le récit d’un étudiant parti en Erasmus est devenu un projet à part entière. Je suis d'ailleurs en pleine réflexion car je souhaiterais mener cette aventure au-delà de ce blog. Quoiqu’il en soit, je continuerai à vous faire partager ma passion pour l’Estonie via ce media, n’ayez crainte !
Je profite de ce petit billet pour vous remercier pour vos mails d'encouragement. Je reçois chaque semaine des demandes d’informations émanant d’étudiants ou de futurs expat’ qui souhaitent en savoir un peu plus sur l’Estonie. Ce blog est fait pour ça  et cela m’encourage d’ailleurs à poursuivre mon projet. Mon adresse email est, je le rappelle, dans la section A propos et je m’arrange toujours pour répondre très très vite.
J’insiste également sur le fait que vous pouvez déposer des commentaires sur les articles que je publie. Ceci enrichi mes propos et a l’avantage d’être visible par tous.
Je vous remercie encore une fois pour votre visite, votre fidélité et vous souhaite une bonne continuation dans vos projets, qu’ils soient en Estonie ou ailleurs !

A bientôt,

Arnaud RICHTER

 

L'Estonie et l'Euro

Un article de l'AFP publié mercredi dernier et intitulé L'Estonie prête à tout pour adopter l'Euro a partiellement répondu à la question que je me pose fréquemment : A quand l'Euro en Estonie ?

L'Estonie souhaite adopter la Monnaie Unique a tel point que son Ministre des Finances, Ivari Padar, envisage de sérieuses coupes budgétaires afin de satisfaire les critères de Maastricht qui sont entre autres :

• 1,5% d'inflation maximum
• Déficit budgétaire inférieur à 3% du Produit Intérieur Brut
• Dette publique ne devant pas dépasser 60% du PIB

Le gouvernement estonien s'était vu refuser le passage à l'Euro en 2007 à cause d'une inflation trop élevée - ce qui est encore malheureusement le cas, l'Estonie étant actuellement en période de stagflation (Voir article sur l'Estonie en 2009). Le Premier Ministre Andrus Ansip affirme que l'Estonie réunira l'ensemble des critères d'ici octobre pour une adhésion à l'Euro en juillet 2010.

La crise mondiale dont nous sommes victimes ne facilite pas la démarche du gouvernement. En effet, comme dans toute l'Union Européenne, on s'attend à une forte contraction de la croissance vers la fin de l'année. 2006 n'est pourtant pas si loin. Cette année-là, l'Estonie bénéficiait d'une croissance à 2 chiffres (+10,4%).

N'étant pas un expert en économie, j'avoue rejoindre l'avis de certains qui pensent que les critères d'adhésion à l'Euro ont été fixés alors que la situation mondiale n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui et qu'un assouplissement de ceux-ci seraient une bonne chose. L'Euro est perçu par beaucoup de pays, notamment les nouveaux entrants dans l'UE, comme un facteur de stabilité qui, par ces temps de crise, serait le bienvenu.

Je remercie Monsieur Le Consul Honoraire d'Estonie à Lyon, Serge ARNOULD, de m'avoir fait parvenir cet article.

Arnaud RICHTER

Festival de Chant Estonien 2009 (Laulupidu)

 

Tous les 5 ans au mois de Juillet à Tallinn, la capitale estonienne, se tient le festival de chants. Le chant faisant partie intégrante de la culture estonienne.
Le premier festival remonte à 1869,à Tartu. Il coïncide avec la période appelée « Réveil » (Estonian Age of Awakening ou Ärkamisaeg en estonien), période à laquelle les Estoniens ont commencé à se positionner en tant que nation avec leur propre identité.
En 1959 est construit Lauluväljak où se déroule désormais le festival de chant (en photo). C’est un lieu très spécial pour les Estoniens qui s’y regroupaient peu avant leur indépendance en 1991 pour y chanter des chants patriotiques.
Aujourd’hui, le festival regroupe entre 25 000 et 30 000 personnes et seuls les meilleurs choristes peuvent espérer y participer.

J’ai la chance de pouvoir y assister cet été et je ne manquerai pas de vous faire un retour plus vivant que cette brève présentation.