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Bienvenue en Estonie ! Tere Tulemast ! - Page 3

  • Un 7ème titre de champion du monde pour Sébastien Loeb

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    En tant qu'Alsacien, je ne pouvais m'abstenir de faire un petit clin d'oeil à l'exploit réalisé par Sébastien Loeb ce week-end au Rallye de France 2010 auquel j'ai eu la chance d'assister en direct. Un 7ème titre de champion du monde en WRC obtenu dans la région où il a grandi, accompagné de Daniel Elena son copilote.

    Quel rapport avec l'Estonie me direz-vous ? Eh bien en consultant la liste des pilotes au départ, je me suis aperçu qu'un Estonien était présent : Ott TANAK avec son copilote (estonien lui-aussi) Kuldar SIKK. Ils étaient à bord d'une Mitsubishi Lancer Evo X et font partie de l'équipe Pirelli Star Drivers qui a donné cette année la chance à 6 jeunes talents recrutés à travers le monde pour participer à 6 courses en WRC. Malgré des problèmes électriques, Ott arriva premier de son équipe. Arrivera-t-il a se démarquer tout comme son mentor Markko Martin il y a quelques années ?

    Arnaud RICHTER

  • Cyber-défense au coeur de l'eStonie

    Vous vous souvenez de ce que vous faisiez en 2007 ? Alors qu"en France nous étions plongés dans les élections présidentielles, la réalité était tout autre en Estonie. Une guerre faisait rage. Oui, une guerre à quelques 3 000 km de Paris et au sein de l'Union Européenne était bien présente. Rien à voir avec les voitures piégées à Bagdad ou à Kaboul. Rien à voir non plus avec les tirs de mortier ou les lancements de missiles tests. Non, une guerre bien plus silencieuse mais néanmoins inquiétante opposait 2 pays. Une guerre qu'on aurait pu croire tirée d'une oeuvre de fiction mais qui était bien réelle.

    Le déboulonnage d'une statue de soldat de l'armée soviétique en 2007 a fait l'effet d'une bombe. Le gouvernement avait alors opté pour ce choix, sans pour autant s'attendre à déclencher la première cyber-guerre de l'histoire. Les banques et les institutions publiques, les sites Internet estoniens étaient principalement visés. Sachant que 98% des transactions bancaires en Estonie se font en ligne, sachant que l'Estonie est souvent appelée l'eStonie pour sa maîtrise des technologies de communication, la cyber-guerre qualifiée de coup de semonce aurait pu être désastreuse. A l'époque, même si l'implication de la Russie n'a pu être formellement démontrée, il n'en reste pas moins que les cyber-attaques sont vues aujourd'hui comme un excellent moyen pour, dans un premier temps, bloquer le fonctionnement d'un pays.

     

    C'est ce qu'a rappelé la semaine dernière le numéro 2 du Pentagone, William Lynn, en annonçant la nécessité de créer des interconnexions entre les organismes de cyber-défenses afin de ne plus se contenter d'une Ligne Maginot mentale mais de moyens qui permettent de répondre à toutes attaques. Rappelons à ce sujet qu'un centre d'excellence de cyber-défense a été ouvert à Tallinn après les événements de 2007 et que l'Estonie joue un grand rôle dans la compréhension de ces guerres d'un genre nouveau.

     

    Arnaud RICHTER

  • Renard Motorcycles

    En lisant la version française du magazine GQ d'octobre, je suis tombé sur un article traitant d'une moto noire à l'allure futuriste : une photo qui couvrait les deux pages du mensuel détaille les caractéristiques de l'engin. Le titre de l'article attira davantage mon attention : La moto s'éveille à l'est avec juste en dessous "La moto des Estoniens Renard Motorcycles est un projet un peu fou digne d'un puissant bolide de super-héros".

    Quelle surprise ! Je ne savais pas qu'existait un constructeur de moto estonien. Et pourtant…

     

    La Grand Tourer GT est encore un prototype. Elle devrait être mise en production en 2011 pour la modique somme de 70 000 euros si j'en crois l'article. 1 151 centimètres cube, 125 chevaux pour un peu moins de 200 kg et une vitesse de pointe de 230 km / heure.

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    Mais pourquoi "Renard Motorcycles" ? Ce nom sonne étrangement français. Désireux d'en savoir plus, j'ai contacté Renard Motorcycles pour en savoir plus.

     

    Renard Motorcycles est née en 1938. L'Estonie comptait alors 2 constructeurs de motocyclettes plutôt légères. J. Lään, créateur de la marque, bâtit son usine à Tallinn mais cette dernière fut frappée et détruite par une bombe durant la guerre, en 1944. D'après Kaarel Kivikangur, membre de l'équipe de développement de Renard Motorcycles, Monsieur Lään voulait associer l'image de son entreprise à l'agilité, l'intelligence et le côté glamour du renard (qui représente la féminité dans le folklore estonien). L'entrepreneur opta pour le français afin de pouvoir plus facilement exporter son produit et sa marque grâce à une icône compréhensible internationalement parlant.

     

    En 2008, une équipe d'entrepreneurs, de designers et d'ingénieurs ont réuni leur talent pour faire revivre Renard Motorcycles qui est aujourd'hui le seul constructeur estonien possédant sa propre marque et bientôt, sa ligne de production (D'autres entreprises existent mais se concentrent davantage sur la customisation de modèles existants). Car les Estoniens sont de plus en plus nombreux à se mettre à la moto et à découvrir les joies de sillonner les routes estoniennes en 2 roues. Un marché en pleine croissance donc !

     

    Pour plus d'informations, allez faire un tour sur leur site Internet : http://renardmotorcycles.com

     

    Un grand merci Kaarel Kivikangur pour son aide et ses réponses.

    Je souhaite une bonne continuation à la nouvelle équipe de Renard Motorcycles et beaucoup de succès !

     

    Arnaud RICHTER

  • Estonian Air "redécolle"

    Estonian Air plane.JPG

    La petite compagnie aérienne estonienne fondée en 1991 traversait quelques turbulences depuis un certain temps. A mon grand regret, la seule compagnie à proposer des vols directs entre Paris et Tallinn avait décidé d'arrêter sa liaison avec la France.

    Lorsque je suis parti en Erasmus à Tallinn en 2005, c'est Estonian Air que j'ai choisi. Et j'étais très content de mon choix car le service est plutôt bon et pouvoir aller à Tallinn en à peine 3 heures permet de davantage profiter de mon séjour :)

    Au printemps dernier, son principal actionnaire, SAS, avait affiché la volonté de se retirer du capital. Finalement, sa part passe de 49% à 10% et ce n'est pas tout : une liaison Amsterdam-Tallinn va être lancée à partir du 31 octobre 2010 et la compagnie va s'équiper de 3 nouveaux avions du constructeur canadien Bombardier. Au total, la flotte sera dotée de 9 avions à l'horizon 2011-2012. 

     

    Je suis très content que le ciel se dégage pour Estonian Air mais, à quand le retour des vols directs entre Paris et Tallinn ?

     

  • A 26 ans, il dérobe pour plus de 9.4 millions de dollars

    Ce matin, je suis allé voir The Town de Ben Affleck. J'ai adoré. Le film parle d'un réseau de braqueurs de banque à Boston. Au programme : masques pour ne pas être reconnu, armes de guerres, violence et courses poursuites. Ce n'est pas un film d'auteur, certes, mais il possède la faculté de vider la tête après une semaine stressante de boulot.

    Je lis très peu de journaux d'habitude. Essentiellement la presse étrangère. Et en lisant The Baltic Times, j'ai appris qu'un jeune estonien de 26 ans allait être extradé au Etats-Unis pour avoir dérobé pas moins de 9.4 millions de dollars américain dans près de 2 100 distributeurs automatiques de billet et dans 280 villes différentes. Tout ça en 12 heures. Pas de masque, pas d'armes à feu ni de voiture sur-puissante pour fuir la police. Un ordinateur et une connexion Internet suffisent.

    Toutefois, Tsurikov risque gros : plus de 20 ans de prison et 3.5 millions d'amende.

     

  • Rencontre avec Sofi Oskanen

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    L’écrivaine finno-estonienne Sofi Oksanen a récemment reçu le prix du Roman Fnac 2010 pour son nouveau « roman » Purge. J’ai eu la chance de pouvoir la rencontrer à la Fnac Montparnasse le samedi 4 septembre où elle a accepté de nous faire découvrir son oeuvre.

    C'était l’occasion ou jamais de faire sa connaissance et aussi, d’acquérir son livre avant de le faire dédicacer :) 

    Purge n’est pas vraiment un roman. Sofi Oksanen, elle-même, ne sait pas trop à quelle catégorie appartient son livre. Une rencontre entre vieille femme et une jeune fille alors que l’indépendance de l’Estonie est proclamée. Je n’en sais pas plus ! Mais je vous livrerai mon impression dès que j’aurai achevé de le lire. 

    Tout ce que je sais, c’est que les émotions sont assez fortes et les descriptions très dures. Bien que le propagande battait son plein durant l’occupation soviétique - et l’Estonie en était souvent l’épicentre - beaucoup d’horreurs ont été commises et Sofi Oksanen nous en livre une version à peine édulcorée. Le lecteur est laissé libre de se faire sa propre opinion, de vivre ses propres émotions.

    J’ai été très agréablement surpris par la sérénité de Sofi Oksanen, sa simplicité aussi. Alors que Purge est son troisième roman et aussi un best seller dans l’Europe du Nord. Certains la compare à Dostoïevski.

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    (Portrait Sofi Oksanen : www.booksfromfinland.fi)

  • Kunstimuuseum (KUMU)

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    En 1994, le designer finlandais Pekka Vapaavuori gagna la compétition internationale d’architecture qui lui permit de devenir l’architecte du musée d’art contemporain estonien baptisé Kumu.

    Kumu est l’abréviation de Kunstimuuseum (musée d’art en estonien). Il a été érigé près du Kadriorg, ancienne résidence du Président d’Estonie et antenne du musée d’art d’Estonie destinée aux expositions étrangères.

    Composé de cuivre vert patiné, de roche calcaire et de verre, il s’élève à 20 mètres de hauteur. L’intérieur est divisé en 2 parties reliées par des ponts. L’objectif de l’architecte était de combiné simplicité et clarté afin de placer l’art au centre de la scène. Le bâtiment est vraiment très impressionnant : aussi bien lorsqu’on se trouve à ses pieds que vue du ciel :

    Kumu from the sky.png

    3 étages constituent le musée :

    • Au rez-de-chaussée, il y a l’accueil et les vestiaires ainsi qu’un café où l’on peut prolonger l’expérience et la sérénité qui se dégage de ce lieu.
    • Le premier étage est dédié à l’art estonien du 18ème siècle à la fin de la Seconde Guerre Mondiale
    • Le deuxième étage, lui, rassemble les oeuvres de 1945 à 1991, année de l’indépendance de l’Estonie
    • Le troisième étage regroupe les oeuvres réalisées de 1991 à aujourd’hui ainsi que les expositions temporaires. Il offre également une vue imprenable sur Tallinn

    Comment y aller ? A partir du centre ville

    A pieds si vous êtes prêt à marcher durant 3 km et via à la rue de Narva

    Grâce aux lignes 1 et 3 de tram, arrêt Kadriorg. Il faut ensuite marcher jusqu’au musée, au bout de la rue Weizenbergi

    En bus. Les plus directs étant les bus 31, 67 et 68 qui vous dépose tout près du musée (Arrêt Kumu). Ils sont accessibles à l’arrêt Kunstiakadeemia, rue Gonsiori à côté du centre commercial Viru.

    Le musée est ouvert de 11 à 18 heures du mardi au dimanche (du mercredi au dimanche d’octobre à avril)

    Je ne suis pas un grand fan des musées. Du moins pas assez pour ne faire que ça lorsque je visite une ville. Mais Kumu est réellement impressionnant : on apprend beaucoup de choses sur l’histoire de l’art en Estonie, ses influences. Et s’y promener est très agréable. J’ai visité récemment le musée Munch à Oslo il y a quelques semaines. Le musée est encensé par les guides alors que je ne l’ai pas trouvé si exceptionnel que ça. Je lui préfère de très loin Kumu pour son architecture, son organisation et sa composition. J’étais émerveillé par sa simplicité et sa majestuosité du début de la visite à la fin.

    Vue de l'intérieur : entre les 2 parties qui séparent les différentes salles d'exposition :

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  • L'Euro en Estonie en 2011

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    Ca y est ! Le 1er janvier 2011, l’Estonie adoptera la monnaie unique. Les ministres des finances de l’Union Européenne ont donné leur accord, ce qui en fait le 17ème état à accéder à l’Euro.

    Le passage à l’Euro a été maintes fois repoussé : l’inflation liée à la croissance importante puis la crise ont repoussé l’échéance mais le changement de monnaie se prépare depuis l’adhésion à l’Union Européenne en 2004. Les faces nationales des pièces ont par exemple déjà été désignées (image au début de l'article) : Lembit Lõhmus en est l’auteur. On y distingue l’Estonie ainsi que les îles de Saaremaa et Hiiumaa.

    Tout un plan de communication est en préparation pour aider les Estoniens lors du passage à l’Euro le 1er janvier. Mais qu’en pensent ces derniers d’ailleurs ?

    Certains sont sceptiques car les pays qui adhèrent à l’Euro ont souvent ressenti une hausse des prix. Certains pensent que l’Estonie n’a pas besoin de se précipiter pour changer de monnaie, surtout lorsqu’on repense à ce qui se passe en Grèce actuellement.

    D’autres pensent que l’Euro va apporter de la stabilité et permettra de limiter l’inflation. L’Euro permettrait, selon certains experts, d’accroître le tourisme ainsi que les investissements étrangers. C’est aussi perçu comme un signe supplémentaire que le passé soviétique s’éloigne avec comme espoir d’obtenir le niveau de vie des pays de l’Europe de l’Ouest.

    Je suis un peu nostalgique car l'Eesti Kroon est pour moi indissociable de l’Estonie et revêt sa part d’exotisme. Mais d’un autre côté, fini les taux de change et les commissions élevées ! Tout ce que je souhaite à l’Estonie, c’est que l’Euro lui apporte tous les effets bénéfiques qu’elle peut en retirer et que les fragilités perçues ces dernières semaines sur des rumeurs de faillite dans la Zone Euro ne viendront pas anéantir tout le travail accompli et les sacrifices réalisés pour passer à la monnaie unique.

  • Si vous vous baladez du côté de Lutepää…

    Attention où vous mettez les pieds !

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    En effet, à l'extrême sud-est de l'Estonie, lorsque vous parcourez certaines routes, vous pouvez sans le savoir vous retrouver en Russie si vous ne faites pas attention aux panneaux. Si vous n’avez pas de visa, vous ne pouvez pas vous arrêter et encore moins vous arrêter pour prendre des photos de vous à côté de poteaux oranges et vert ornés d'une plaque métallique comme ci-contre. Ils marquent la frontière avec la Fédération de Russie. J’en ai fait l’expérience durant l’été 2009. Le résultat ? 7 heures passées à la douane estonienne et 1 200 EEK d’amende (environ 80 euros).

    Lors de mon séjour avec des amis en 2009, nous envisagions de visiter cette partie de l’Estonie. Petite séance de photos souvenirs avant de nous arrêter pour visiter le musée de la communauté Setu qui vit dans cette partie de l'Estonie. Nous en avons profité pour déjeuner sur place et c’est à ce moment-là que nous avons remarqué un douanier estonien rodant autour de notre voiture. Il s’est approché de nous et après confirmation de notre part que le véhicule nous appartenait bien, direction le poste de douane le plus proche. La raison ? Etre entré illégalement sur le territoire russe. Car ce que nous ne savions pas, c’est qu’il est interdit, en l’absence de visa pour la Russie, de s’approcher à moins de 2,5 mètres de ce poteau. Les preuves ? Les cartes mémoires de nos appareils photos.

    Nous étions 9 personnes et le temps de rédiger l’ensemble des procès verbaux fut long. Très long. Nous nous sommes acquittés d’une amende de 1 200 Kroons, payable uniquement par virement bancaire. Sur le moment, je voulais contacter le consulat français mais on m’a dit que nous risquions une amende beaucoup plus lourde ainsi qu’un procès qui aurait gâché l’intégralité de notre séjour…

    Donc faites attention à ce genre de chose : nous avions des amis estoniens qui ont pu faire la traduction car les douaniers ne parlaient pas anglais, apparemment. Ce qui a facilité et sûrement accélérer le processus.

  • Let's go fishing !

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    Les beaux jours reviennent en Estonie et ça tombe bien : ils sont plus longs qu’en France. Ca serait dommage de ne pas en profiter pour sortir et découvrir la diversité des paysages et des cultures qui peuplent l’Estonie. Le visage fermé des longues nuits d’hiver fait place à des sourires radieux sur le visage des Estoniens.

    Envie de voir autre chose ? de sortir déjeuner à l’air libre sans pour autant se retrouver serré à une terrasse de restaurant avec tous les touristes qui font un break après avoir soigneusement sillonné les circuits touristiques de la Vieille Ville (sans s’en écarter, sinon ça ne serait pas drôle !)

    Alors je vous propose de prendre votre voiture pour quitter la ville : direction l’un des quelques restaurants qui vous proposent de pêcher votre repas autour de Tallinn.

    A 30 minutes de route de Tallinn et à Jõgisoo pour être plus précis, on vous prêtera une canne à pêche ainsi qu’un peu d’amorce pour pêcher saumon, truite, carpe ou esturgeon

    Vous avez ensuite la possibilité de manger votre prise sur place accompagnée comme il se doit (on la cuisine pour vous) ou de l’emporter chez vous. Le prix au kilo défiant toute concurrence.

    Vue satellite de l’itinéraire que vous obtiendrez en utilisant Google Maps en tapant Tallinn Jõgisoo (Le A de l'image de droite marquant l'emplacement du restaurant) :

    Tallinn-Jogisoo.jpg

    Voici les coordonnées :

    Forellipüük

    Pärnu mnt. 23. km Jõgisoo

    + 372 516 3416

    www.forellipuuk.ee

    Pas de voiture ? Plusieurs organismes peuvent vous en louer. J’ajouterai un article prochainement sur la location de voiture en Estonie